Le 19 décembre 1970, le premier album solo de chansons de l’ex-Beatle George Harrison, débutait au bas du palmarès Billboard. Le 2 janvier 1971, il était numéro un. Au-delà du succès planétaire My Sweet Lord, véritable hymne Hare Krishna, se cachent d’autres trésors: Wah Wah, Awaiting on You All, Beware of Darkness, What Is Life, autant de chansons phares qui, 30 ans plus tard, sont bonifiées par le temps. All Things Must Pass est maintenant réédité et remasterisé, et, de plus, agrémenté de cinq versions inédites (dont My Sweet Lord 2000), le tout dans un coffret de deux disques. La session en elle-même est un morceau d’anthologie: Phil Spector est aux commandes, avec ses effets de réverbération et son mur de son. La circulation est dense: Gary Wright, Eric Clapton (avec son groupe de l’époque, Delany & Bonnie), les cuivres Jimmy Price et Bobby Keys, l’ex-Traffic Dave Mason, Ringo Starr, Billy Preston et j’en passe. Et il y a la petite histoire: Bob Dylan lui offrit If Not for You en cadeau, et un jeune homme de 19 ans, Phil Collins, joua des congas sur Art of Dying quelques semaines avant de se joindre à Genesis. Un disque qui se passe de toute critique. Une ouvre majeure et incontournable, que l’on appréciera encore dans 100 ans.
Guide albums
George Harrison
All Things Must Pass
GNO Records/EMI, 2001