Gogol Bordello
Pura Vida Conspiracy

Entendez-vous les cris et les violons? Le cirque gipsy punk Gogol Bordello se ramène finalement avec Pura Vida Conspiracy sous le bras, un sixième album honorable. Trois années après l’inégal Trans-Continental Hustle, la bête de scène Eugene Hütz, sa moustache et sa bande reviennent à la charge avec une œuvre malheureusement moins anthémique que le désormais classique Super Taranta! (2007), mais tout de même captivante. Drôle à écrire, mais à en juger les compositions – davantage axées sur la guitare acoustique, sans toutefois verser que dans les ballades –, et les textes – absolument plus posés –, le joyeux bordel offre ici son fameux «album de la maturité». Heureusement pour les fans, celui-ci se beugle merveilleuse bien bras dessus, bras dessous et ivres morts.