Magma est beaucoup moins lourd et intense que ses cinq prédécesseurs. Est-il moins bon pour autant? Ça dépend sans doute surtout des attentes des fans du groupe français, qui ont été habitués à des explorations death metal technique plus explosives que celles qu’on retrouve sur l’album qui porte très bien son titre. On pourrait comparer les chansons à du magma qui bouille sans jamais exploser en éruption volcanique. C’est ce qui rend l’écoute de l’album polarisante. D’un côté, on retrouve le style Gojira avec ses mélodies de guitares inventives et ses explorations sonores pleines de finesse et de l’autre, on s’ennuie des montées en puissance et des envolées rythmiques du batteur Mario Duplantier. Une fois remis de nos déceptions initiales, on se dit que Magma est un disque tout en retenue qui s’apprivoise lentement.
Gojira sera au Festival d’été de Québec le 17 juillet et le 21 octobre au Métropolis de Montréal.
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