Goldfrapp quitte le dancefloor, délaisse la nuit, ses poses et son penchant glam-pop pour s’offrir le luxe de la lenteur. Seventh Tree s’ouvre de façon très prometteuse avec Clown, une ballade vaporeuse à mi-chemin entre le dernier Air et la trame sonore d’In the Mood for Love. Étonné, on tend l’oreille; la suite n’est malheureusement pas aussi envoûtante. Malgré les cordes et de jolies orchestrations, le duo britannique ne réussit pas à imposer de mélodies. Comme si ces airs folktroniques (électrofolk?) s’évaporaient en cours d’écoute, que la dimension spacieuse et aérienne devenait légère et volatile.
Guide albums
Goldfrapp
Seventh Tree
Mute/EMI, 2008