La barre était haut placée pour Grand Corps Malade après le succès remporté par Midi 20, son premier opus. Appuyé par ses partenaires (S Petit Nico et John Pucc’ Chocolat), le slameur parisien à la voix profonde reprend là où il avait laissé. Marqué par des rythmes plus recherchés et mieux fignolés sur le plan des arrangements, l’album est aussi un brin plus aventureux avec quelques touches jazz et reggae. Qu’il soit tendre (Comme une évidence) ou nostalgique (4 saisons), Fabien Marsaud n’a rien perdu de l’efficacité de sa plume. On lui pardonne même quelques faux pas (Underground, Du côté chance). S’il ne profite pas du même effet de surprise que son prédécesseur, Enfant de la ville confirme le talent du gaillard et cimente sa position parmi l’élite de la scène slam francophone.
Guide albums
Grand corps malade
Enfant de la ville
Universal, 2008