Dans son bled de Modesto, Californie, Jason Lytle, principal architecte de ce chambranlant édifice appelé Grandaddy, crée des symphonies lo-fi psychédéliques pour enfants dérangés. Fasciné et dérouté par la technologie, il chante des hymnes aux grille-pain défectueux et utilise des synthés décalés qui donnent à ses chansons un air carrément extraterrestre. Imaginez Neil Young qui jammerait avec Devo sur de vieilles tounes de Pink Floyd, et vous commencez à avor une idée de l’univers vaguement autiste de ce groupe bizarroïde. Bien que les comparaisons s’imposent, ce deuxième album du groupe n’a pas l’ampleur des récents chefsd’ouvre de Mercury Rev et des Flaming Lips. C’est très bien ainsi: à la fois plus «modeste» et plus déroutant, The Sophtware Slump s’incruste à sa manière dans des régions inconnues du cerveau.
Guide albums
Grandaddy
The Sophtware Slump
V2, 2000