À quoi reconnaît-on que Guillaume Arsenault se modernise pour son troisième album? À ses cheveux courts, au K de son titre. Mais il ne suffit pas de vouloir quitter les rives de la chanson hippie pour y parvenir. Les quelques morceaux slamés, avec des zestes d’électro, ne tiennent pas la route. Heureusement, le Gaspésien conserve ses qualités de chanteur folk qu’on aimait: des textes bien troussés, des mélodies savoureuses, une tendresse de tous les instants. Il faudra de nombreuses réécoutes pour aimer pleinement ce nouveau disque comme on appréciait les deux premiers. Mais Arsenault mérite qu’on lui accorde du temps, tant le personnage est attachant et singulier dans le paysage québécois.
Guide albums
Guillaume Arsenault
Géophonik
GSI, 2009