Si les voix un brin fausses et l’aspect college rock du trio m’ont d’abord joyeusement agacé, la sensibilité pop et les refrains archi-happy ont fini par me convaincre: Guster est un groupe qui sait écrire. Simplement, mais efficacement, un peu comme les Beatles et les Beach Boys, première période, deux de leurs influences manifestes d’ailleurs. Impossible, en ce sens, de ne pas se sentir interpellé par des lignes mélodiques aussi élégantes que celles de Barrel of a Gun ou Fafa, d’autant plus qu’elles sont supportées par une instrumentation minimale (deux guitares et des percussions). Une question cependant. Si Guster n’arrive pas à chanter juste en studio, qu’en sera-t-il au Jailhouse, le 28 octobre?
Guide albums
Guster
Lost and Gone Forever
Sire/Warner, 1999