En voulant plaire à tout le monde, la formation finlandaise a laissé tomber ses influences gothiques au profit d’un son pop-rock commercial au possible, avec quelques pointes métal (Ode to Solitude, Shatter Me With Hope) pour satisfaire les fans de la première heure. Même si les textes de Ville Valo parlent encore d’amours torturées, les 13 morceaux de Screamworks ne sont pas issus de l’univers ténébreux qui semblait inspirer le chanteur sur Razorblade Romance (1999) et Dark Light (2005), l’album qui a fait connaître H.I.M. en Amérique du Nord. Ce n’est pas un mal en soi, mais ça manque de personnalité. Le 30 mars au Métropolis avec We Are the Fallen, Dommin et Drive A.
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H.I.M.
Screamworks: Love in Theory and Practice
Sire/Warner, 2010