Hayden
Skyscraper National Park

Hayden Desser n’a peut-être rien changé à sa formule musicale en quatre albums, il a beau attirer très (trop?) facilement les comparaisons (Red House Painters, Neil Young) et garder une moyenne de BPM très en dessous de la moyenne, il faut néanmoins reconnaître que le bonhomme a le mérite de carburer à l’émotion. Dans un registre qui n’est pas loin du lo-fi et dans lequel il excelle, Hayden mise donc sur l’essentiel: une guitare acoustique, une section rythmique dénudée, une voix de fausset et, surtout, une bonne dose de mélancolie. Un personnage probablement déprimé mais pas déprimant pour autant!