L’ouvre, vous le savez, comporte 29 chansons. Le gars est mort à 27 ans, comme Hendrix et Janis. Ses héritiers (son seul fils légitime s’appelle Claude!) se disputent comme tous les héritiers de grands disparus. Bien qu’il soit présomptueux de faire revivre des chansons écrites en 1936, cet hommage n’est pas usurpé. Loin de là. Le casting est trop crédible. Les versions aussi. Des connus: Carey Bell, Gatemouth Brown, Alvin Youngblood Hart; et des moins connus: Keith Brown, Derek Trucks, Norris Johnson, figurent parmi une longue distribution. Le résultat est, disons-le, franchement réussi. Qui l’eût cru? Un des rares témoignages d’admiration concluants pour ce musicien itinérant du Mississippi d’une autre vie.
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Hellhound On My Trail
Songs of Robert Johnson
Telarc, 2001