On ne vous racontera pas toute l’histoire d’Herri Kopter, réfugié culturel originaire du mystérieux pays perdu du Laanka, mais on vous dira ceci: arrivé à Montréal, il a eu la chance de tomber sur Jérôme Minière, qui a bien voulu produire ce premier album et participer à sa création. Malgré leurs différences culturelles évidentes, les deux hommes partagent nombre de références musicales, et on ne s’étonne pas de les voir citer, d’une même voix, des influences apparemment aussi disparates que Robert Wyatt et Boards of Canada, auxquelles on pourrait ajouter Philip Glass, To Rococo Rot, et tant d’autres. Herri Kopter, c’est du faux minimalisme, qui cache, sous l’apparente simplicité rythmique, une grande richesse dans les textures et un certain lyrisme dans le propos. De l’électronique pour la tête qui ne manque pas de cour.
Guide albums
Herri Kopter
Jérôme Minière présente Herri Kopter
La Tribu/DEP, 2001