Contrairement à l’impression que provoque All My Real Friends, il ne s’agit pas du nouvel album de Nickelback, mais du premier opus de High Holy Days, un quatuor de North Bay, Ontario. Le nom à connotation spirituelle du groupe suggère aussi un lien de parenté avec Creed, mais que ce soit le cas ou non, une chose est certaine: les gars ont bien appris leurs leçons. High Holy Days se conforme au cliché nouveau rock et reproduit autant ses forces que ses faiblesses. Les mélodies sont accrocheuses et la voix de Marc Arcand pourrait sans doute faire fondre une banquise, mais ça ne parvient pas à faire oublier qu’All My Real Friends a été taillé sur mesure à partir d’une formule testée par bien d’autres groupes, que ce soit Default, Theory of a Deadman ou Pearl Jam. Prévisible et sans subtilité.
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High Holy Days
All My Real Friends
Roadrunner/Universal, 2004