Dès le début de la pièce-titre, on remarque que le réalisateur Greg Fidelman (Metallica, Slayer) est responsable d’une petite révolution sonore du côté de la formation californienne réputée pour son style stoner métal pesant et sale. On serait porté à croire que le cinquième disque de High on Fire est plus accessible à cause du son cristallin et de la voix de Matt Pike (également guitariste) mise à l’avant-plan, mais avec une majorité de morceaux tortueux s’étirant sur plus de 6 minutes, le trio ne risque pas d’être accusé d’avoir vendu son âme au diable. À moins que ce ne soit à Lemmy Kilmister (Motörhead), étant donné qu’on remarque plus que jamais l’influence du trio britannique sur High on Fire.
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High on Fire
Snakes for the Divine
E1 Entertainment, 2010