Ce qu’il y a sans doute de plus désolant pour un groupe est de ne pouvoir se trouver un son, une âme, une personnalité. C’est malheureusement le cas avec Hoobastank et son deuxième album, car soit le quatuor a la mémoire courte ou il pense que ses auditeurs n’en ont pas. On jurerait entendre ici une copie sans imagination et sans passion de Incubus ou même encore, à la rigueur, de Faith No More. Jouer fort et avec énergie la même chanson pendant 40 minutes, c’est peut-être ce que demandent bien des amateurs, mais ce n’est rien pour un tant soit peu attirer l’attention. Un autre album inutile.
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Hoobastank
Hoobastank
Island/Universal, 2002
