Pauvres Hot Hot Heat. Tout comme leur ancienne étiquette de disques Warner, nous croyions en leur potentiel à la sortie de Make Up the Breakdown (2002) et Elevator (2005). Or, dans le registre rock indé dansant et énergique, la formation canadienne s’est d’abord fait doubler par Franz Ferdinand, par les horribles Killers (ultime affront), puis la vague électro menée par LCD Soundsystem a déferlé, laissant Hot Hot Heat sur le rivage. Même les délires mélodiques du chanteur-claviériste Steve Bays (une sorte de Robert Smith sur la coke) n’ont pas aidé le groupe à se distinguer. Les revoici tout de même avec un cinquième disque solide, bien dosé, toujours aussi explosif, mais qui, hélas, n’aura pas plus d’impact que les précédents. Reste que les amateurs du genre danseront, une fois de plus.
Guide albums
Hot Hot Heat
Future Breeds
Dime Alone Records, 0000