C’est épidermique, une chanson. Ça colle le frisson sans que l’on sache trop pourquoi. Ainsi, en découvrant Hubert Cotton à travers sa si belle Venise (sur le CD collectif Petite-Vallée 2007), on s’émeut du grain de voix tendre, de la vibration humaine de sa plume qui rappelle Desjardins ou de l’émouvante mélodie aux échos de Richard Séguin. La chanson à texte en héritage, le jeune Cotton, passé aussi par Granby, sait y faire. Et il en mène large, jouant guitare, basse, piano, claviers, harmonica, en plus de cosigner les arrangements (un peu lourds dans Hurluberlu). Les textes ouvrent sur des terres intérieures ou sur les étoiles, les frênes. Un univers où il fera bon revenir.
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Hubert Cotton
Hubert Cotton
Indépendant, 2009