Les noces
de Stravinsky, c’est le mariage de la fureur et de l’excès. Le chef René Bosc nous offre les deux versions. D’abord celle de 1923 pour quatre solistes (chantant en russe) et choeur mixte (Choeur de Radio France), avec quatre pianos et six percussions, et celle de 1919, dont on n’a que les deux premiers tableaux, avec piano mécanique, harmonium, deux cymbalums et deux percussions (ces quatre derniers musiciens étant de la SMCQ). Quel feu dans ces voix! La soprano Virginie Pesch est particulièrement remarquable. Et pour compléter le tout, on a la trop courte Étude pour pianola de 1917, programmée par le chef sur piano midi. Trente-six minutes en tout… On en aurait pris plus!