Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud, se sont probablement dit les membres du quintette suédois lorsqu’ils ont enregistré le successeur de l’excellent Colony (1999). Difficile de surpasser un si bon compact, et à la première écoute de Clayman, on reste sur sa faim. Est-il réellement moins bon; ou bien cette impression est-elle due au fait qu’on est encore accro à Colony? Rapidement, les mélodies trépidantes, les twin guitars puissantes et agressives, la voix aux intonations black, rauques et chantées d’Anders Friden et les textures musicales métal et speed de Clayman deviennent, elles aussi, indispensables. Comme dit le chanteur: «Si vous n’aimez pas Clayman, c’est que vous n’aimez pas la musique.»
Guide albums
In Flames
Clayman
Nuclear Blast, 2000