L’album s’ouvre sur Privilege, un morceau accrocheur mais soulevant des frissons d’horreur par son lien de parenté avec Korn. Heureusement, la suite est porteuse de surprises (par exemple, la voix de Brandon Boyd), démontrant la polyvalence du quintette californien qui propose une incursion jazz-progressive sur Nowhere Fast, des sonorités tirant sur le reggae sur Consequence, ou bien des textures sonores intéressantes sur The Warmth et Drive (grâce à l’arrivée du D.J. Chris Kilmore). Ce qui ressort toutefois, c’est le tournant mélodique entrepris par Incubus, et le fait que dans l’ensemble, aucune chanson n’est particulièrement inoubliable. Le 8 novembre. au Métropolis, avec Primus et Buckethead.
Guide albums
Incubus
Make Yourself
Epic/Sony, 1999