Dans leurs meilleurs wet dreams, les quatre musiciens d’Indigenous, originaires du Dakota du Sud, devaient sûrement rêver à Stevie Ray Vaughan ou à Hendrix, rapport à l’incontournable Fender Stratocaster. Un autre pastiche, me disais-je… Quelle erreur! Ce band-là est complètement translucide, assoiffé de justice, transporté par la passion. Blues-rock, oui; mais une belle machine, efficace, avec des chansons qui tiennent la route. Retenez ce nom: Mato Nanji. Une voix chaude qui vibre, pleine de soul. L’abandon total. Produit par Doyle Bramhall, ce compact vient de modifier mes plans quant au Festival. Le 7 juillet sur la scène Labatt Blues.
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Indigenous
Circle
Pachyderm Records, 2000