D’Indochine, on n’attendait plus rien depuis le nullissime double studio Alice & June. En plus, la dernière galette est un CD en public. Autant dire du recyclage. Mais on n’y est pas du tout car Hanoï, enregistré avec l’orchestre symphonique de là-bas, est peut-être le meilleur album d’Indochine. Enfin des versions grandioses et parfaites de leurs classiques (Salombo, Trois nuits par semaine, Tes yeux noirs, 3e sexe, L’Aventurier). Ce n’est pas un souffle, mais une tornade de cordes, avec une ampleur qui saura ravir autant les habitués du groupe que les nouveaux venus. Il existe des projets qui, on ne sait trop pourquoi, sont portés par la grâce, par un dynamisme inhabituel. Les chansons d’Indo en ressortent plus fortes que jamais.
Guide albums
Indochine
Hanoï
Sony/BMG, 2007