En 2007, Interpol lançait un album qui laissait croire qu’il faisait face à un essoufflement. Le groupe a des choses à prouver avec cette quatrième galette. Le premier extrait (Lights) annonce quelque chose de peu surprenant mais pas inintéressant. Le groupe a intitulé le disque Interpol, ce qui laisse présager de la vigueur, peut-être une affirmation forte. Verdict: le son des New-Yorkais – noir, tourmenté, texturé -, leurs textes poétiques et ambivalents demeurent. Mais à long terme, Interpol peine à faire fructifier ses forces. Il propose un album pesant, alangui, pénible par moments (dans Memory Serves, on dirait que Paul Banks va s’endormir en chantant). Mélodies peu inspirées, manque de mordant malgré la section rythmique ramenée à l’avant. Déception.
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Interpol
Interpol
Matador, 0000