En lisant le communiqué de presse qui accompagne le premier album de J. Englishman, on s’aperçoit qu’il a rodé les pièces de Poor lil Rockstar d’une façon acoustique. Pourtant, en écoutant ce disque, on n’a pas cette impression tellement le chanteur canadien laisse très peu de place à la spontanéité. Ce ne sont pas les bonnes intentions qui manquent, mais peut-être que le crémage qui enrobe ses chansons est trop sucré. Surproduites, ces dernières sont perdues dans une pâte pseudo-alternative maintes fois entendue. D’ailleurs, les meilleures pièces s’avèrent les plus simples, comme The Hero, Don’t Mean a Thing ou More. Il faut voir maintenant comment cet album passera la rampe sur scène. En spectacle le 7 avril au Café Campus.
Guide albums
J. Englishman
Poor lil Rockstar
WEA, 2000