O.K., ce n’est pas maintenant que J.J. va nous pondre une oeuvre déterminante et immortelle, mais à 70 ans bien comptés et toujours svelte, ce jeune vieux troubadour, bluesman et rockeur de l’Oklahoma est quand même le mononcle le plus cool qu’on puisse imaginer. Après son album en duo un peu paresseux avec son admirateur Eric Clapton, Cale se fait plaisir ici en jouant lui-même de la plupart des instruments, dont la batterie et le petit piano bastringue irrésistible dans Former Me. Rien à prouver, toujours laid-back, ironique et parfois lubrique, il se la coule douce avec des licks tantôt jazzy, tantôt plus corsés, carrément surprenants dans Fonda-Lina (on dirait du dance!). Bref, c’est mal chanté, sans ambition, mais c’est bon dans la gueule.
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J.J. Cale
Roll On
Rounder/Universal, 2009