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Jack White: Lazaretto

Jack White
Lazaretto

Third Man Records, 2014

Bien que critiquer la version CD de Lazaretto y enlève de son mica — ouste l’hologramme imprimé sur les sillons et les pièces astucieusement cachées —, elle permet de se concentrer sur l’essentiel : les chansons regroupées sur ce deuxième brulôt solo de Jack White III. Inspirée en grande partie par des écrits de jeunesse de l’artiste, l’œuvre suscite toutefois davantage les occupations contemporaines de l’homme à tout faire. L’hymne blues funky Three Women rappelle son travail au sein des Raconteurs alors que la mercurielle pièce-titre, elle, pourrait (presque) se retrouver sur un disque de The Dead Weather, un autre des projets dans lequel White est impliqué. Malgré les références, l’ergomane à la guitare ne se contente pas de glaner et récupère ces expériences pour s’aventurer là où peu de ses congénères rock se risqueraient. Un album chiche en tubes, mais riche en idées.

Un extrait