Certes, ce nouvel album en public de Jane Birkin ravira les amateurs de chanson française classique. Tout est en place, joliment exécuté. Des classiques de Gainsbourg (L’Anamour; L’Eau à la bouche), y compris un des plus forts du répertoire de la dame (Quoi, une adaptation de son ex). Quelques chansons du dernier disque (signées par Jane elle-même) s’y ajoutent. Musicalement, c’est le piano et le violoncelle qui occupent la place prépondérante. Et c’est là le problème: l’interprète nous avait habitués à plus d’audace avec Arabesque et le fantastique Olympia 1996. Ses nouvelles créations d’Enfants d’hiver, un peu ternes, ne gagnent aucun éclat. Mentionnons une belle version de Fuir le bonheur et une intervention politique lourdingue.
Guide albums
Jane Birkin
Au Palace
EMI, 2009