Contrairement à une Madonna qui, tel un caméléon, se métamorphose selon le nouveau courant musical au goût du jour, Janet – mais où est passé le Jackson? Son père Joe en aurait-il assez des excentricités de ses rejetons? -, elle, demeure constante en tout. Côté textes, la sexualité adolescente inassouvie prime toujours et l’artiste recherche encore autant la provocation. Ses mentors Jimmy Jam et Terry Lewis ont fait appel au talent de réalisateurs phares, Kanie West et Rockwilder, pour un album aux beats funky et sophistiqués plus racés, ce à quoi on s’attendrait de Beyoncé. Les mordus devraient s’en satisfaire, alors que les nouveaux fans potentiels, qui risquent de l’acheter de prime abord pour sa pochette évoquant une certaine défaillance vestimentaire, seront déçus.
Guide albums
Janet
Damita Jo
Virgin/EMI, 2004