Malgré le retour sur scène de son groupe-culte Grandaddy, le chanteur et bidouilleur Jason Lytle ne chôme pas et dévoile Dept. of Disappearance, un deuxième album solo idéal pour la saison automnale. Affectionnant toujours les pièces indie rock teintées d’influences folk et d’arrangements électro, Lytle livre une nouvelle oeuvre plus sombre, mais surtout plus homogène que la précédente (Music Meant to Accompany the Art of Ron Cameron, parue en 2010). Dept. of Disappearance accompagne aussi les feuilles mortes en étant diablement nostalgique, évoquant le fameux Sumday de Grandaddy sur plusieurs pièces (Matterhorn, par exemple, ressemble à s’y méprendre à OK With My Decay). Une oeuvre sans surprise alors, mais foutrement bien réussie.
Guide albums
Jason Lytle
Dept. of Disappearance
Anti-, 2012