Tandis que le vaisseau mère est au pit stop, la voix étouffée de Bedouin Soundclash y va pour une première escapade solo, hors des confins du reggae et dans un registre folk plus léger et accessible. Le coup classique, certes, mais mené ici avec grâce, sérieux et aplomb. Malinowski a du soul ainsi qu’un fort sens de la mélodie, et il laisse pleinement briller ces deux forces d’un bout à l’autre de ces 13 titres, dont on retient la McCartney-esque Life Is a Gun, la ballade écorchée Animal et la punky Loving Hand. Bright Lights & Bruises a les défauts de ses qualités: des arrangements extrêmement simples qu’on aurait souhaités plus étoffés par moments.
Guide albums
Jay Malinowski
Bright Lights & Bruises
Pirates Blend/Sony, 2010