Jean-Jacques Goldman
Chanson pour les pieds

Depuis bientôt 20 ans qu’il nous chante la même chanson sur les quatre mêmes accords: on aurait pu se tanner de Goldman… pourtant rien n’y fait. La rime qui tue, le refrain qui colle et les mêmes mots qui réveillent en nous le meilleur de l’Homme: c’est lui. La différence ici, c’est que son expérience avec Astérix et Obélix (la trame sonore) a réveillé chez le compositeur des goûts pour le celtique, les synthés et les ritournelles anciennes de la vieille Europe. On entend donc dans cette superproduction du B3, de la guitare électrique, mais aussi de vieilles flûtes, des vielles à roue, des tambourins multiples et les violons magnifiques de l’arrangeur Yvan Cassar. Ensemble, la grandiose ouverture en canon, s’offre même 1000 choristes en chair et en cordes vocales. Avec ses allures de cantique moderne, ce chant optimiste va devenir l’hymne éternel des colonies de vacances francophones.