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Jennifer Gentle: Valende

Jennifer Gentle
Valende

Sub Pop, 2005

Premier band italien signé sur Sub Pop, Jennifer Gentle tire son nom d’une pièce de Pink Floyd (Lucifer Sam), et là ne fait que commencer l’allusion à Syd Barrett. Premier disque sur la mythique étiquette peut-être, mais troisième opus pour la formation néo-psychédélique expérimentale. JG ne craint pas les excès et a le mérite d’aller au bout du trip si l’on en croit la cacophonique Hessesopoa, une décharge vissée en plein milieu du disque, qui perdure pas moins de sept longues minutes. Plusieurs intermèdes de guitares acoustiques et de batterie tamisée permettent de souffler un peu, mais l’irrévérence et l’excentricité ne sont jamais loin. Flûtes, glockenspiel, tic tac affolants, voix vaguement androgynes, solo de gazou ou alors de balloune qui dégonfle (!): on tient là un album étonnant qui détonne.