Jennifer Lopez
This Is Me... Then

J’aime Jennifer Lopez. J’assume. Évidemment, je désapprouve ses choix de mecs, ses films à l’eau de rose et J.Lo, son deuxième album. De même que cette grosse machine marketing qui a cru bon de glisser dans cette adorable pochette un échantillon de son parfum Glow. On m’avait dit qu’elle avait un gros cul, qu’elle était la pire actrice, qu’elle ne pouvait pas danser et qu’elle n’aurait aucun succès dans la chanson pop parce qu’elle était trop ghetto. Pourtant, le charme de ce disque amoureux, c’est que la superbe Portoricaine tourne le dos à ses racines latines et se paye un album complètement mellow, sexy, Motown; façonné de sonorités empruntées aux Stylistics, à Diana Ross, avec une section rythmique de rêve: Verdine White et Omar Hakime. C’est parfait pour baisser l’abat-jour… Et si sa petite voix m’énerve dans la reprise inutile de You Belong To Me, d’autres pièces lui vont comme un gant comme cette Jenny From the Block, le dernier tube imparable de l’année 2002.