Grâce à YouTube et à MySpace, qui ont largement diffusé des extraits de son nouveau disque, Jeremy Fisher a le vent en poupe. Le Canadien avait déjà ses fans, dont Hawksley Workman, qui a produit (et joué sur) Goodbye Blue Monday, oeuvre séduisante. Rusé comme un vieux Sioux, Fisher a placé son meilleur morceau en ouverture du disque. L’effervescente Scar That Never Heals, clin d’oeil à Neil Diamond circa 1966, hameçonne l’oreille. Ainsi accroché, on acceptera mieux une légère baisse de régime en fin de parcours, lorsque certaines influences deviennent un peu trop remarquables – Left Behind est très, très redevable au Dylan première époque.
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Jeremy Fisher
Goodbye Blue Monday
Aquarius Records, 2007