Coup de cour total pour le deuxième album de ce Montréalais d’origine française qu’on avait connu avec le très fragile mais ô combien substantiel Monde pour n’importe qui, en 1996. Sur La Nuit éclaire…, Minière a la tête chercheuse, le regard sombre et lucide, et le cour sensible. Un disque double (moitié chanson, moitié instrumental) qui témoigne de son habileté à doser réflexion, expérimentation et plaisir, et qui pave la voie de la nouvelle chanson électronique. Un commencement de rage, La Peau lisse, S’il ne se perd pas, il s’ennuie ou L’Incendiaire sont autant de perles subversives qui s’immiscent dans notre cerveau pour ne plus jamais en ressortir. Un disque qui fait confiance à l’intelligence et à la sensibilité de l’auditeur. Ça fait du bien…
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