Le batteur Jim Black est une figure importante de la scène new-yorkaise des musiques improvisées des deux dernières décennies, et sur ce troisième opus avec son trio, il présente une dizaine de pièces qui s’inspirent du format « chanson »; le résultat est plus mélodique que ce à quoi on peut s’attendre d’un trio de « jazz actuel ». Si le jeu du batteur est inventif, c’est vraiment le pianiste Elias Stemeseder qui vole la vedette avec un jeu d’une grande virtuosité et un piano préparé qui sonne comme une tonne de briques. Le contrebassiste Thomas Morgan n’est pas en reste, et des pièces comme Song H ou Chinchilla offrent de beaux moments où les musiciens se lancent dans des interactions rythmiques époustouflantes.
Extraits en écoute ici: intaktrec.ch/268-a.htm
