Rarement entendu pareil caméléon. Tour à tour, l’Australien Jimmy Nail se fait l’écho de Crowded House, des Moody Blues, des Traveling Wilburys, de Robbie Robertson et, surtout, de Paul Young. Un zéro d’originalité vocale, pas beaucoup plus pour les arrangements d’ailleurs, voilà un bien mauvais départ pour un auteur-compositeur pourtant pas mauvais. Nail possède assurément un don de mélodiste et une plume d’exception. Peut-être devrait-il simplement penser à faire don de ses compos à quelques collègues dans le besoin.
Guide albums
Jimmy Nail
Tadpoles in a Jar
EastWestWarner, 1999