La reine du folk se rappelle à notre bon souvenir. Day After Tomorrow ravive la formule éprouvée sur Dark Chords on a Big Guitar, paru en 2003. Plutôt que de torturer sa muse, Joan Baez s’en remet de nouveau au talent de fournisseurs triés sur le volet (Elvis Costello, Tom Waits, Patty Griffin.). Aux manettes, on retrouve le bon vieux Steve Earle, qui a fourni trois titres, monté un excellent petit groupe d’accompagnement et donné à la production un cachet vintage de bon goût – un peu à la manière de Rick Rubin, mais en moins crépusculaire. L’étude des textes confirme que la musicienne, engagée à vie, tient mordicus à ce que sa musique entretienne un dialogue avec l’époque. Pertinent.
Guide albums
Joan Baez
Day After Tomorrow
Razor & Tie, 2008