Ce premier album de Joce Ménard, lauréat du Festival de Granby, se déroule rondement dans une ambiance folk-pop, avec des mots simples, des sujets quotidiens. Ça rappelle grandement les balbutiements d’un Vincent Vallières – pas étonnant que Ménard soit allé à son tour chercher Éric Goulet pour réaliser son opus. Ce dernier lui sert un joli tapis sonore de guitares – principalement acoustiques – qu’il fera bon écouter au calme, lorsque la nuit se dérobe. Les chansons de Ménard s’écoutent dans la tranquillité. C’est ainsi qu’on pourra déguster le poème de Baudelaire La Mort des amants que le jeune auteur-compositeur-interprète a mis en musique. Somme toute, un disque d’artisanat honnête, un talent qui devra mûrir avant de germer franchement.
Guide albums
Joce Ménard
Y a des jours
Dranem, 2010