Crooner un jour, crooner toujours. Après Nat King Cole, Jobim, les Beatles et un album 2005 passé plutôt inaperçu malgré quelques excellentes chansons, l’ami Pizzarelli consacre la totalité de son tout nouvel opus au répertoire de l’éternel Old Blue Eyes. Évidemment, on préfère les pièces où il joue aussi de la guitare. Par contre, il faut reconnaître que c’est une maudite bonne idée d’avoir confié les arrangements à John Clayton et l’exécution au Clayton-Hamilton Orchestra. On peut trouver l’entreprise prévisible, opportuniste, et le résultat plutôt convenu dans l’ensemble. Mais considérant la personnalité tellement sympathique de l’artiste, nul doute que ça peut faire un très bon show.
Guide albums
John Pizzarelli
Dear Mr. Sinatra
Telarc/Universal, 2006