D’origine cubaine, mais né en Floride, Juan Carlos Guardiola (alias Johnny Dread) a, pour ainsi dire, fait ses classes avec la famille royale du reggae, créant de la musique avec les rejetons Marley/ Booker. Le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre: ce premier album solo depuis son départ de la formation Copacetic renferme de beaux exemples de roots-rock-reggae du genre Peter Tosh (que sa voix évoque) ou Third World (Cat Coore étant le seul invité de renom de l’album). Du premier extrait, aucune équivoque: Johnny Dread s’introduit avec Who We Are, ode aux Douze Tribus d’Israël (il appartient à la tribu de Ruben). Puis, s’enchaînent neuf autres solides chansons dont Shoo Be Do, King & His Character, His Majesty et Armageddeon. Oui, le roots reggae survit et se porte même très bien chez nos voisins du sud! En spectacle les 28 et 29 juin au Festival de Jazz, scène Du Maurier, 20 h et 22 h.
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Johnny Dread
The Book of Revelations
Night& Day/Musicor, 2001