Le Jon Cohen en question a officié chez les Dears, The Social Register, JF Robitaille et autres grosses pointures locales, mais ne cherchez pas de traces d’indie machin dans son véhicule actuel. Second album dudit projet (chargé d’invités: Murray Lightburn, Krista Muir et Evan Cranley, entre autres), Behold penche vers une pop progressive bien seventies, tout en ambiances feutrées et voix «overdubbées». On pense souvent au Alan Parsons Project (Hold the Fire, Brain Pollution) ou à Steely Dan (Peace to Pieces). Il y a bien un côté passéiste ici (trois mots: solos de saxophone), mais Cohen a un style de composition épuré et direct (bien senti dans la ballade Don’t Be the Cloud) qui lui permet d’éviter le pastiche.
Guide albums
Jon Cohen Experimental, The Jon Cohen Experimental
Behold
Indépendant, 2010