À la veille de la guerre de 1812, les Britanniques condamnent Joe William Savage, ancêtre de notre Gaspésien, à passer deux ans sur un quai, et il aurait survécu à la tempête. Réalité ou fiction? Peu nous importe. Mais l’histoire démontre bien l’opiniâtreté de Jonathan Savage qui a choisi de créer sa propre étiquette pour son premier album, Faux prophète. Le diplômé de l’École nationale de la chanson de Granby a bien appris de ses maîtres. Rien d’exceptionnel, mais l’ensemble possède d’indéniables qualités. Qu’il raconte le drame de Dieppe, se fasse plus intime avec À sa porte et Pappa ou se moque de nos petits travers dans As-tu fini d’te plaindre, le ton est toujours juste et les musiques, appropriées.
Guide albums
Jonathan Savage
Faux prophète
Productions du Bonhomme Jos, 2006