À l’image du titre de son nouveau disque, le chanteur folk pop gaspésien gagne du galon avec Le très honorable Jonathan Savage, un deuxième jalon plus mature, mais moins sage que le précédent. Six ans après Faux prophète, donc, Savage revient à la charge avec une oeuvre moins lustrée, un peu inégale, mais quand même charmante. Quelque part entre Rivard (amusante Après votre fin du monde) et Fred Fortin (Su’à 132 fait écho au Scotch du Vieux Brochet au passage), Savage flirte toujours avec la chanson fantaisiste, le pastiche maladroit (la ballade country Je suis saoul sous la table évoque Les Trois Accords) et les pièces surprenantes (À mon moi en témoigne). Suffit de revoir le dosage.
Guide albums
Jonathan Savage
Le très honorable Jonathan Savage
Les Productions du bonhomme Jos, 2012