Pour la première fois en plus de sept ans, José González offre un album solo, Vestiges & Claws, qui esquive la production trop polie ou léchée, pour se retrouver quelque part entre les accents à la Nick Drake (Open Book, Leaf Off / The Cave, Let it Carry You) et un petit côté Simon & Garfunkel (With the Ink of a Ghost, Every Age). José González ne ment pas lorsqu’il affirme flirter aussi avec les sonorités familières du world psychédélique de Shuggie Otis (Afterglow, Stories We Build, Stories We Tell) et on plonge avec plaisir dans l’univers de Vestiges & Claws, qui se montre sous un jour très organique, humain, chaleureux, voire universel. On se prend à être bercé avec plaisir par les guitares, les cuivres subtils et les percussions essentielles, de même que par la voix éthérée du musicien. Spectacle le 12 avril au Théâtre Corona.
Guide albums
José González
Vestiges & Claws
Mute, 2015