Dès les premières secondes, la ressemblance est frappante: non seulement Josh Joplin chante-t-il comme Michael Stipe mais il a aussi sans conteste R.E.M. comme référent musical. Et heureusement pour lui, si Joplin a bien assimilé cette influence, c’est surtout pour n’en retenir que des qualités tout en réussissant à se démarquer du groupe d’Athens. On trouve ainsi sur ce premier album une pop accrocheuse misant avant tout sur un bon sens de la mélodie, une utilisation fine des guitares et une sensibilité assumée dans les ballades. Efficace et intelligent.type_id: 2@section: 6@subsection_id: 4@groupe: Etta James@titre: Matriarch of the Blues@maison_production: Private Music/BMG@journaliste: Gilles Tremblay@etoiles: 1@image: diqc_etta.jpg@corps: Etta James est l’une des vocalistes les plus versatiles de la musique populaire, aussi à l’aise avec le jazz, le blues et le rock. Matriarch of the Blues, où elle interprète aussi bien Dylan, les Stones, Ray Charles que CCR et Elvis, s’annonçait une fête. Si Gotta Serve Somebody et Don’t Let My Baby Ride nous laissaient déjà perplexes, sa vision de Miss You est significative. Les arrangements sont lourds, l’interprétation sans âme. Et puis ce batteur qui tape comme un sourd sur ses caisses n’arrange rien à l’affaire. Come Back Baby, Born on the Bayou et Hound Dogs sont de la même facture. Un enregistrement qui ne présente strictement aucun intérêt.
Guide albums
Josh Joplin Group
Useful Music
Artemis/Sony, 2001