Judas Priest
Nostradamus

Le quintette britannique n’a pas trouvé la façon la plus facile et immédiate de se faire aimer de ses fans avec Nostradamus, un opéra métal qui permet au groupe d’explorer au maximum sa créativité, mais qui risque d’en laisser plus d’un indifférent. L’album double de 23 morceaux est une bête musicale qui ne se dompte pas à la première écoute et qui n’offre pas de chansons épiques à la Livin’ After Midnight. Néanmoins, on trouve sur ce disque dédié au célèbre prophète trois mouvements – la quête, la chute et la renaissance – qui se concluent dans la pièce-titre, une chanson qui devrait plaire aux inconditionnels de Priest. Nostradamus mérite vraiment d’être apprivoisé.