L’oratoire Saint-Joseph, avec ses cinq secondes de réverbération, n’est pas un lieu idéal pour l’enregistrement… Tout y est diffus, et bien que le compositeur (et chef) Julian Wachner explique dans le livret en avoir tenu compte durant la composition de son Triptyque pour orgue et orchestre (2006), le pointillisme percussif du premier mouvement se dilue en une désagréable bouillie sonore. C’est dans les passages les plus retenus, au deuxième mouvement par exemple, que l’on goûte vraiment le jeu de l’Orchestre Métropolitain et celui de l’organiste Philippe Bélanger. Wachner dédie son Concerto pour clarinette (Scott Andrews, avec le McGill Chamber Orchestra) à Lukas Foss, mais il évoque aussi Stravinski lorsqu’il démarre après un bien long préambule.
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Julian Wachner
Triptych/Concerto for Clarinet
Atma classique, 2012