À travers deux (excellents) albums, José González s’est installé dans un terreau folk fertile quoique minimaliste, cru, presque redondant. Il nous revient en formule band, avec deux potes-musiciens. Bonne nouvelle: ce qu’on aimait demeure (voix posée, délicatesse, simplicité, quelque chose de rustique), mais les chansons prennent de l’ampleur et sont propulsées autrement, comme si la proposition musicale du Suédois avait été rafraîchie, salie même, mais pas dénaturée. Les claviers introduisent un peu d’obscurité, allant parfois jusqu’à oser des éléments psychédéliques voire krautrock, à petites doses. Les motifs rythmiques (batterie, percussions, tambourin) donnent un groove chaleureux à l’ensemble. Le 4 novembre au Belmont.
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Mute, 2010