Portés par un hype pas possible, en partie dû aux remix que le duo parisien a concoctés autant pour Franz Ferdinand que pour Britney Spears, N.E.R.D. ou Fatboy Slim et à un premier single ravageur (l’hymne Sesame Street disco D.A.N.C.E.), les nouveaux héros du dancefloor font enfin paraître leur tant attendu premier album. Justice, que plusieurs voient déjà comme les rénovateurs de la club music et les fils légitimes – ou non – de Daft Punk, sont plutôt deux bidouilleurs futés qui ont appris leurs leçons avec sérieux. Xavier de Rosnay et Gaspard Augé s’arrangent pour balancer un savant mélange de house-French touch un peu patraque, de beats 4/4 distorsionnés et de disco trafiquée qui leur assurera un passage en boucle chez les D.J. chébrans ou quétaines de la planète dance. Bref, partout. Pourquoi? Tout simplement parce que cet album ne tombe pas dans le trop pointu ni dans le trop cheesy. Il n’y a pas de Justice en ce monde? Maintenant si!
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Justice
Cross
Warner, 0000